Lausanne-Ville/Cugy Handball |
Interview de Lauriane Culand,
joueuse de la D1
8 mars 2019 — Handball Info no 7
A quelle âge as-tu commencé le handball et pour quelles raisons as-tu commencé ce sport ?
J’ai commencé le handball à l’âge de 11 ans. Je m’en rappelle bien car j’ai dû patiemment attendre d’atteindre l’âge d’intégrer l’équipe des M13 qui s’entraînait aux Bergières, pour pouvoir commencer ce sport. Avant cela, mes parents n’avaient malheureusement pas la possibilité de me véhiculer aux entraînements des minis qui se déroulaient, à l’époque, à l’avenue de Cour.
Peut-être un peu cliché, mais c’est mon papa, Pierre-François Culand, à qui je dois la découverte de ce sport. Il a longtemps foulé les terrains de handball, d’abord en tant que joueur, gardien, puis, en tant qu’arbitre. C’est donc en spectatrice d’un papa passionné et investi pour ce sport que m’est venue l’envie de jouer moi aussi au handball.
Depuis combien de temps fais-tu partie du club?
Si mes calculs sont exacts, cela fait donc bientôt 15 ans que je fais partie du club de Lausanne-ville.
Quel est ton parcours dans le club?
Mon parcours au sein du club : et bien, joueuse, joueuse et joueuse. J’adore vraiment ce sport. L’esprit d’équipe, la compétition, le côté physique et les liens créés par la vie du club, c’est vraiment une combinaison parfaite selon moi. Je n’ai pas encore tenté de tester d’autres casquettes au sein du club que celle de joueuse mais qui sait...
Quelles sont tes objectifs personnels et par rapport à ton équipe ?
En premier lieu, évidemment, je souhaite monter en 2e ligue, dès cette fin de saison. Voilà, maintenant 3 ans que nous avons été reléguées en 3e ligue et 3 saisons que nous essayons de retrouver notre place en 2e. Cette saison c’est la bonne ! Nous avons toutes les capacités pour y arriver.
Cet objectif est évidemment un objectif d’équipe, nous nous battons toutes ensembles pour cette montée. Mais c’est également un objectif personnel. Bien que venir aux entraînements soit un véritable plaisir, le sport, pour moi, rime avec performance. Le meilleur moyen de progresser est de jouer à un meilleur niveau contre des adversaires plus fortes. C’est ce que je me souhaite et ce que je souhaite à mon équipe.
Racontes nous ton meilleur souvenir :
C’est trop difficile de n’en choisir qu’un seul, alors je vais tricher un peu. Au lieu de vous raconter une victoire palpitante, je vais vous parler de cette routine que j’adore.
Mon meilleur souvenir c’est de retrouver mon équipe chaque mardi et chaque jeudi soir pour des entrainements variés. Ce sont de petites discussions pendant l’échauffement, des conseils durant les exercices, c’est beaucoup de concentration avant un match, voire même un peu de stress, ce sont des victoires ou des défaites mais toujours en équipe, c’est le jeu, c’est le sport !