Lausanne-Ville/Cugy Handball |
Interview de Julie Moser,
pivot de l'équipe nationale M16
9 avril 2024 — Handball Info no 29
Equipe nationale M16 saison 2023-2024
Debout: Simone Künti (physio), Caroline Emmenegger (entraineuse assistante), Ella Herdener, Jessica Acklin, Nora Heer, Lara Geser, Chiara Heimberger, Nora Emmenegger, Célia Favey, Noëlle Meier, Amy Koch, Jürgen Fleischmann (entraineur).
Assises: Yara Conigliaro, Lia Dittli, Jana Koch, Lisa Herger, Leandra Setz, Jael Billeter, Noëlle Osterwalder, Cristina Hofstetter, Lena Stoll, Julie Moser
Chloé : Comment et à quel âge as-tu commencé le handball ?
Julie : Alors d’abord je faisais d’autres sports. Je faisais de l’athlétisme et de la natation, mais j’avais envie de faire autre chose parce que ça commençait à m’ennuyer. Du coup mon père m’a proposé de faire un sport d’équipe, comme ça je pouvais rencontrer d’autres personnes et me faire des nouveaux amis. Il m’a proposé le basket, mais ça ne m’intéressait pas trop. Ensuite je suis tombée sur le handball, alors j’ai regardé des vidéos sur YouTube et ça m’a plu. J’ai commencé par une initiation à Renens que j’ai aimé et ensuite on a cherché un club plus proche de chez moi et je me suis inscrite à Lausanne. Donc j’ai commencé le handball à 10 ans.
Chloé : Comment as-tu réagi quand tu appris que tu avais été sélectionnée pour jouer avec l’équipe suisse ?
Julie : C’était après le tournoi à Möhlin il y a 2 ans environ. Je savais qu’il y avait des recruteurs et j’ai trouvé aussi que j’avais bien joué donc j’espérais m’être fait remarquer. Deux semaines plus tard, j’ai reçu une convocation pour aller à Zoug pour faire une sélection, on était 28 joueuses et on était trois à mon poste, donc trois pivots. Ils ont regardé un peu comment on jouait sur le terrain et après j’ai reçu la nouvelle comme quoi j’étais dans le cadre. Quand j’ai appris ça, j’étais hyper contente et j’ai sauté partout.
Chloé : Quelles étaient tes inquiétudes avant le 1er match ?
Julie : J’avais peur de faire un truc débile sur le terrain, une mauvaise passe ou de tomber. J’avais peur de louper les trucs basiques que je sais faire. Il y avait aussi du stress externe, car on était en Allemagne et il y avait beaucoup de public dans les gradins pour juste un match de M16.
Chloé : Comment as-tu vécu ce premier match
Julie : C’était super stressant, quand je suis rentrée sur le terrain c’était vraiment les 10 minutes les plus intenses de ma vie.
Chloé : Quel était ton moment préféré ?
Julie : Mon 1er but contre l’Allemagne !
Chloé : Comment te prépares-tu mentalement et physiquement avant un match ?
Julie : En fait on doit faire un truc avec toute l’équipe, c’est de fermer les yeux et mettre la musique «Unstoppable» de Sia. Et pendant les 2 minutes 30, on doit se repasser les systèmes qu’on apprend, les imaginer et se mettre en condition. Et aussi relire le carnet qu’on a avec nos systèmes.
Chloé : Quel est ton but à long terme ?
Julie : Mon but c’est vraiment de garder la passion du handball et de garder du plaisir en jouant, mais aussi d’aller le plus loin possible. J’ai quand même envie d’avoir un métier, car le handball on ne peut pas en vivre, mais oui mon but c’est surtout de garder la passion.